- Les mythes : ce qui marche et ce qui ne marche pas
- 1. Administration préopératoire de médicaments
- 2. Administration locale d’anesthésiques
- 3. Administration peropératoire de protoxyde d’azote
- 4. Sédation consciente
- 5. Hypnose
- 6. Autres techniques
- La réalité : la pratique de l’IVG sous AL en France
- 1. Type de professionnel impliqué dans l’IVG
- 2. Lieu de pratique de l’IVG
Sous le terme générique d’IVG “sous anesthésie locale” (AL) est regroupé un certain nombre de techniques destinées à diminuer, voire à supprimer la douleur et l’inconfort lors de la pratique d’une IVG instrumentale. Le point commun de ces techniques est de maintenir la conscience de la patiente éveillée, à l’inverse de l’action de l’anesthésie dite générale (AG). La plupart de ces techniques sont souvent associées lors de la pratique de l’IVG, ce qui rend les études comparatives difficiles à conduire sur l’efficacité propre de chacune. Par exemple, l’administration préopératoire d’un antalgique est souvent associée à l’injection intra-utérine d’un anesthésique, éventuellement couplée avec l’administration peropératoire de protoxyde d’azote. La technique de l’aspiration instrumentale ne sera pas décrite dans cet article car elle ne présente pas de particularités techniques sinon une plus grande “douceur” requise dans la réalisation des gestes sous AL.
Les mythes : ce qui marche et ce qui ne marche pas
1. Administration préopératoire de médicaments
>>> Antalgiques
Les anti-inflammatoires diminueraient les douleurs per et postopératoires dans le cadre de l’IVG. L’utilisation de 600 mg d’ibuprofène 30 minutes avant l’intervention ou celle du naproxène 550 mg donné 1 à 2 heures avant l’intervention semblent être des protocoles efficaces (Wiebe ER et al., 1995 ; Suprapto K et al., 1984).
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